Publié dans Société

Couple présidentiel à Toliara - De la lumière pour 600 familles de pêcheurs !

Publié le dimanche, 09 août 2020

Des dépenses en moins. Le couple présidentiel a réalisé le vœu de bon nombre de familles de pêcheurs dans quelques localités, lors de son périple à Toliara le week-end dernier. « Nous n’avons jamais eu de vraie lumière depuis des années. Nous nous contentions des lampes en pétrole pour éclairer nos nuits. Ma famille dépense 1 000 ariary par jour pour l’achat de pétrole, alors que nous peinons à subvenir à nos besoins », témoigne un pêcheur. Sa famille fait partie des 600 foyers bénéficiaires des lampes solaires de la part du couple présidentiel. La remise des lampes a débuté jeudi dernier en fin d’après-midi dans le Fokontany d’Ankiambe, avant de s’enchaîner à Sakadera et Mahavatse II le lendemain. 200 familles par localité ont été touchées par cette action sociale, menée par la Première dame Mialy Rajoelina, également présidente de l’association Fitia.
« En tant que mère, je partage l’intérêt des femmes à toujours s’investir et se donner à fond pour le bien de leurs familles. Et en tant que Première dame, il est de mon devoir de veiller sur les mères de famille dans le besoin », a déclaré l’épouse du Président de la République, lors de la remise des dons. « Lors de ma précédente visite à Ankiambe, les habitants avaient déploré le manque d’électricité et de lumière au quotidien. Mon épouse et moi réalisons notre promesse en leur remettant ces lampes solaires », ajoute le Président Andry Rajoelina, dans son compte Instagram. D’ailleurs, « la lumière pour tous » fait partie des « Velirano » du Chef de l’Etat. Les familles des pêcheurs de Toliara en constituent les premiers bénéficiaires.
Notons qu’à l’occasion, la Première dame n’a pas manqué d’encourager les mères de famille dans les villages de pêcheurs visités à rester prudentes face à la pandémie de Covid-19 et les épreuves qu’elle engendre. « Nous étions particulièrement exposés. Imposer des gestes barrières et faire respecter la distanciation à la population ne font pas partie de leurs habitudes », évoque la présidente de l’association Fitia dans son compte Instagram. Elle a toutefois souligné que « c’était une mission édifiante qui restera gravée dans ma mémoire ».
Recueillis par Patricia R.


Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff